Gontran prendra Françoise à terre, à même un lot de bouteilles d’huile vides ; Roméo se pâmera devant Mechthild Gessendorf dans Turandot de Busoni Acte II ; Raymond bramera Cry me a River en faisant pleurer Clémence de tendresse ; Boris se coulera en Denise gloussante sans penser une seule fois à un verre ; Abel rêvera à de multiples orifices dont chacun sera une portion de Tatiana ; Romain cajolera ses romaines tandis qu’Agnès convolera avec le caporal picrate, et pendant qu’Arsène jouira seul de Marina, Alix s’éblouira de Martine en soulevant Prisca ; et comme Marthe se griffera aux bottes de Germain, Victorien tremblera de joie sur la vapeur dorée et impalpable de Cyrille ; Cyrille, en quatuor (elle au chant et eux aux flûtes), connaîtra ses premiers spasmes de douleur, tandis qu’au-dessus d’elle Yvette s’accrochera à Marius et à Blaise tout à la fois ; et si pareillement Martine s’ébrouera pour Pierre-Damien et Maxime en même temps, Brigitte, en revanche, ne soupirera que pour son seul Ulrich, et lui-même pour sa seule Brigitte, comme Anicet pour sa lointaine Gisèle/Christine, et Julie pour son Gautier qui lui engloutira le nez en geignant ; ainsi que Mariette sous son Justin, mais qui, à tout hasard, gémira pour d’autres encore à connaître ; ainsi que Marcelin dessus Félicité qui repoussera en vain les fictifs élans de chienne de Marie-Madeleine ; et Marina sur Robert, qui ne pensera qu’à elle, Marina...