Et voici qu’arrivent Charles et Anselme, Épiphanie et Bienvenue ; puis, alors que commence à monter une musique douce dont la source reste invisible, Germain, Marthe, Félicité et Marcelin ; puis, un peu engoncés dans des habits dont ils n’ont guère l’habitude, Samson et Térésa, Raymond et Clémence, Boris et Denise ; et, chargés de quelques présents dont ils ont jugé bon de se munir, Michel et Thérèse, Laurent et Claire, et Fabrice et Reine ; qui, quoique très fringants, n’ont pas cette espèce de chic naturel qui caractérise Pierre-Damien et Martine, mais aussi Edwige, Élodie et Théophile, Jérôme restant pour sa part un indécrottable souillon – encore qu’il ait fait un petit effort, ce dont ses enfants lui savent gré et qui arborent en la circonstance, et malgré quelques taches de graisse qui lui maculent encore les ongles, une expression de manifeste fierté ; une même fierté qui marque l’attitude de Barthélémy et de Bertille, de Denis et d’Émeline, celle que chacun éprouve à voir l’autre beau comme celle qu’ils ressentent tous quatre à être de sortie...