« Comment voulez-vous vivre avec un type qui passe le plus clair de ses journées et de ses nuits devant un écran d’ordinateur ?

– En effet, moi je ne pourrais pas », fait Mariette en réprimant un début d’évanouissement.

« Je ne vous le fais pas dire, parce que figurez-vous que moi non plus je ne peux pas ! »

C’est vrai qu’elle ne peut pas, et c’est la raison pour laquelle elle court à droite et à gauche à la recherche d’épisodiques amours qui, en sus de la « réguler sexuellement », lui procurent la satisfaction non négligeable de n’être pas de ces femmes passives et soumises « remisant leur fierté et leur identité au nom d’un prétendu être unique qui n’est tout au plus qu’un nom sur le papier » [sic].

« Alors, vous ne l’aimez pas ?

– Mais l’amour n’a rien à voir là-dedans ! »

Seulement, depuis peu, il y a Frédéric, le petit dernier, qui lui suce sans cesse le sein, et on pourrait dire le sang tant il aspire goulûment, tant son visage prend des teintes rubicondes, voire pourprines, au fil de la tétée...