Des présents, des cadeaux, des fleurs, des pleurs, des tabliers et des chemises, des parfums, des montres, des colliers et des tasses, et tant d’autres choses qui, ici comme ailleurs, ont été offertes à toutes ces mamans qui, dans le fond, le méritent bien...

Mais notons tout de même :

- la petite boîte d’Arissa vide, cabossée et rouillée, de marque Le phare du Cap Bon, que Georges a remis à sa mère Françoise qui n’a rien eu de plus pressé que de filer à la cave la remiser parmi ses semblables, petits pois, haricots, cassoulet ou asperges : le « Bonne fête, mère »  était du meilleur goût.

- le flacon d’Ô de Lancôme que Pascal et sa sœur ont tenu à payer entièrement de leurs derniers deniers, refusant donc toute participation de leur père Maxime : maman Gwladys en raffole, ou du moins en raffolait en des temps plus heureux, car présentement elle n’a rien trouvé de plus malin que de le projeter au beau milieu de la grande glace qui orne le manteau de cheminée : son rire hystérique joint au bris de verre était du plus bel effet...