Après deux journées maussades, soleil. Quoi d’autre ? Peu de lecture (Theroux), je n’ai pas trop la tête à lire (j’ai L’Archiveur à l’esprit sans que je me sente encore prêt à le relire ; je fignole, fais des ajouts, teste). Fox a achevé de mettre en ordre et de nettoyer la pièce de la cave sous la cuisine (celle qu’Éléonore appelle bizarrement la « middle room » alors qu’elle ne l’est en rien). C’est méconnaissable, il est décidément épatant (et il l’a fait à sa manière, sans aucune directive). S’y trouvait encore pas mal de cartons de livres en majorité anglais. J’ai fait le tri : anglais et français (en espérant vaguement trouver parmi eux The Uncollected Stories de Faulkner) et, parmi les français, ceux à jeter (trop abîmés), ceux à conserver pour la vente, ceux invendables – cote minimale ou trop lourds pour que ça soit rentable – et à mettre de côté pour la book-box et Emmaüs. C’est ainsi que je suis tombé sur Vie et destin de Grossman ; texte culte, Sosthène l’a lu et m’en avait parlé avec enthousiasme. Je me le suis mis de côté en me promettant de le lire (huit cents pages – et il dégage une légère odeur de moisi). J’ai commencé en alternant avec Theroux. Défi (mais il reste encore en cours Le Potomak, Alcools, The Sound and the Fury, Central Europe – Stalingrad, la guerre, je n’en sors pas –, Mémé – je pense que je ne le finirai pas, ça m’indiffère complètement)… Gênes intestinales depuis quelques jours. Ce n’est pas nouveau, mais elles sont un peu trop présentes à mon goût… Noël approche – pourrait-il y avoir une trêve de temps à autre, une année ou deux où l’on décrèterait qu’il n’y aurait pas de Noël ? Nantes, Suisse, ici ? Finalement, Éléonore part seule par train pour Nantes ; je resterai donc ici (seul puisque Fox va à Bilbao rejoindre son frère, part le 16)…
6 décembre 2024