J’ai achevé l’écoute des quinze symphonies de Chostakovitch en duo avec Sosthène. (En faisant la saisie, j’écoute des musiques que Childéric a placées dans Dropbox, Eyes of the Amaryllis après DDK ; les deux sont affligeants ; bricolage maison, sons, bruits divers à partir de ce qui leur tombe sous la main, on donne des titres et voilà ; j’ai dû en faire un ou deux de ce type à l’adolescence avant d’y renoncer pour l’éternité. J’imagine que ça provient de Bandcamp, ce fourre-tout où tout un chacun peut y aller du sien et se croire détenteur d’une vérité musicale…) La quatorzième (qui du reste n’en est pas une) est somptueuse (voir mails à Sosthène). À propos de Sosthène, il m’a appris que les textes étaient des poèmes, certains d’Apollinaire, dont le « pet foireux » de la « Réponse aux cosaques ». Je n’ai jamais lu Apollinaire. Il y a quelques jours, j’ai mis Alcools en vente ; j’en ai un exemplaire en double et l’ai entamé ce matin ; je ne me ferai jamais à la ritournelle, au ronron de la poésie en général ; au bout de deux strophes, mon esprit lâche prise et je lis sans lire. Je poursuivrai néanmoins. (Doigts douloureux, je peine un peu à écrire. Nous devrions émigrer en Californie – ou à Bologne…) Sinon, je travaille un peu mollement à LNV

 

27 novembre 2023