
Suite :
« Perseverare diabolicum », par Maurice Gaudin.
Persévérer est diabolique, c’est-à-dire : l’erreur qui, par
l’usage, devient une vérité, en l’occurrence, dans le langage. Très
instructif et plaisant. Anecdotes diverses, dont l’histoire de la Seine
qui, en réalité, est l’Yonne, la bi/rouette (à deux roues) devenue une
brouette (à une seule roue), l’alphabet cyrillique qui en réalité est dû
à saint Clément, et la confusion Hollandais/Néerlandais (qui, bien sûr, me
réjouit)… (voir Irish
language, l’ERROR). Puis
« Locutions françaises et gastronomie », la gastronomie : « la loi du
ventre » (ou « l’art de gueule » selon Montaigne). Je relève
« mi-tronc ». Enfin « Chaussure et langage » où je
relève ce constat p. 296 au sujet de
l’impuissance du français à créer de nouveaux mots… Je
relève aussi le terme « faffiot » : « tout article chaussant
destiné aux petits enfants qui commencent à marcher et dont le pied a une
longueur comprise entre 8 et 13
cm ». Le tout
s’achève par le Courrier des lecteurs où l’on trouve des noms
alléchants de pâtisseries (flognarde, tourtou, millasson, croquant, croustade,
amazerat, millas), l’explication de l'ORRIE de Rimbaud, la
CHÉILOSCOPIE (identification par l’empreinte des lèvres) et
le CONSUMÉRISME (l’action du consommateur sur le produit). Je
me demande si cette petite revue existe toujours…
3 août 2001