Vaporetto San Marco, je marche sur le pied d’une vieille dame. Piazzetta, Piazza San Marco. Montée jusqu’à Zurline (Zulian ?), puis Formosa que je découvre. Calle Longo (lungo) 5126, le fameux « book-shop » (the most beautiful in the world précise une pancarte fait maison, fatto a casa), libreria fatras de livres d’occasion, B & B, Luigi Frizzo (mais lequel était-ce, ils étaient trois ?). Ma recherche d’un Tabucchi, la petite Française au visage rond (une quinzaine d’années, qui cherche un livre intitulé Voglio di te, en parle à l’homme qui s’affaire dans la seconde pièce comble de piles de livres, il ne connaît pas l’auteur, j’interviens – j’ai revu cette adolescente dans le vaporetto le lendemain). Je demande des Tabucchi ou des Camon au libraire ; il trouve un Tabucchi sur une étagère, puis m’indique quelques dizaines de piles de centaines de livres susceptibles d’en recéler : « Buon coraggio ! » J’y passe un quart d’heure avant de renoncer, emporte La testa perduta, retour à Formosa, spritz en donnant un cours d’italien à Éléonore (très mauvaise élève, qui, en vérité, s’en fiche un peu)...
27 octobre 2007