Le 51 de Fondamenta Nove jusqu’à Lido, je lis La testa perduta, lis au lieu de regarder Venise défiler ; je lis parce qu’il n’y a plus rien à voir que je connaisse (ni Kosuth dans la nuit, même Molina Stucky pourtant achevé, hôtel désormais, jouxte la pointe populaire de Giudecca et ses condominii) ; je lis parce que je commence à faire partie de la ville, de la lagune (littérature ?) ; je me confonds avec les autres passagers de cette ligne GIRACITTÀ principalement fréquentée par les gens d’ici (le peu qu’il en reste)...
28 octobre 2007