p. 151 : le
lecteur
Même page, et c'est moi qui relève : « Le
signifiant littéraire [...] n'a pas à se décidabiliser. » Ce à quoi David Hayman
répond : « Si c'est décidable, ce n'est rien. » Puis : « Ce
n'est pas rien : c'est la religion. – Mais même la religion n'est pas décidable.
» Qu'entendent-ils exactement par décidable ?
Décidabiliser, ce serait rendre décidable. Ainsi, le signifiant a à se
rendre décidable. Décidable est un terme de linguistique ; le Petit Robert
dit : « Se dit d'un système hypothéco-déductif dont on peut déterminer par un
procédé effectif qu'une proposition quelconque est démontrable. » Et propose
comme synonyme : résoluble.
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p. 157 : le lecteur
p. 158 : le lecteur
p. 168 : le lecteur
p. 170 : le lecteur :
« La personnalité de quelqu'un qui s'intéresse à
la littérature – ce qui est très rare, très rare... est mystérieuse. Il y a
beaucoup de gens qui font semblant, il y a des professeurs de littérature
partout, des critiques, mais enfin un intérêt existentiel pour la littérature
est quelque chose, j'allais dire aussi rare qu'un écrivain. C'est très curieux.
Au fur et à mesure que j'avance dans la vie, je m'aperçois de cette rareté...
Ils ont les livres, ils peuvent même parfois les avoir lus, mais ça ne les
intéresse pas ! »
C'est exactement mon sentiment à l'égard de la
musique : l'être qui est vraiment au cœur de la musique, qui l'écoute, la
comprend, la sent, est très très rare. Je ne me souviens pas d'en avoir
rencontré un avec qui j'ai pu vraiment partager...