« Peu me chaut, si je puis me permettre, vos calendriers », dit Maxime muni d’un tablier de cuisine. « Je préfère ceux des P.T.T. »

« Un calendrier ? Et pourquoi pas un calendrier, pendant que vous y êtes ? » s’exclame à la diable Charles en retenant de justesse son monocle.

Olive, quant à elle, les accepte volontiers : elle les collectionne, et Romaric n’est pas un vilain homme, ça ne gâte rien. Anicet, lui, en prend un aussi, il ne sait pas refuser. Mais pour ce qui est de l’immeuble du 9, c’est peine perdue ; Romaric sait depuis longtemps que, malgré le mouvement des locataires, seuls Geneviève et Roseline en prennent un, et sachant que la première n’est plus de ce monde et que la seconde habite au quatrième, il n’insiste pas et poursuit son chemin ; c’est-à-dire qu’il va directement au siège de la radio J.S.B. où, de temps à autre, on consent à lui en acheter un, lorsqu’il a pu donner avec précision le contenu d’une émission quelconque diffusée la veille ; de là, il passe au 27, au second duquel une jeune femme aimable lui en prend un régulièrement, mais présentement elle est absente...