The sun is up,
The sky is blue
It’s beautiful,
And so are you...
... c’est ce que je fredonnais en me présentant devant la porte de Mathilde après avoir traversé sous la pluie la rue en courant et gravi en toute hâte les trois étages, la boîte de chocolats à l’abri sous ma veste.
Il y a des hasards comme ça qui ne s’inventent pas, des sortes de coïncidences qui font que l’on se demande dans quelle mesure il n’y a pas je ne sais quel charme qui préside aux destinées, car la première chose que m’ait dite la fille qui m’a ouvert – ce n’était pas Mathilde, ni Judith, et encore moins Isabelle – c’est :
« Je m’appelle Prudence... »