« Parce que, tu sais, je ne voudrais pas t’imposer ce... Écoute, je t’assure que ça ne m’ennuierait pas du tout si tu me disais que...
– Non, non, je t’assure que ça m’intéresse, je t’écoute !
– Bon, alors, je disais les plantes fourragères, le trèfle, le sainfoin, la lupuline, puis... bon, et puis d’autres, je te fais grâce du reste, ce n’est pas très important de toutes les savoir. Donc, tu sèmes tout ça, et ça, c’est pour l’extérieur. Mais tu peux aussi pratiquer des semailles en pépinière, comme les choux et le tabac que tu repiqueras en mai... Ensuite – on revient à l’extérieur –, tu plantes tes pommes de terre et tes topinambours – quoique plutôt vers la fin du mois –, et tu bines ton colza et ta navette. Et il ne te reste plus qu’à herser et rouler les blés. Et... Louise ! » Elle a rejoint la table où elle repose désormais, et tandis que Rosine et Martine s’occupent de Gwladys – qu’à défaut de place dans le cabinet, elles ont installé sur le canapé du petit salon –, Louise s’approche d’Honorine et se penche,
« Louise ? »
Louise secoue la tête.
« Mais continue, je t’écoute !
– Non, écoute : je vois bien que tu as l’esprit ailleurs ! Franchement, ça ne me vexerait pas si tu...