Ainsi, après avoir été le 14, le 16, le 20 et le 31 du premier mois, puis le 5 et le 19 du deuxième, puis le 30 du troisième, puis le 25 du sixième, et enfin le 2 du septième, nous sommes le 14 du premier (mais en même temps le premier du neuvième) ; et tandis qu’Amédée raccroche – en n’ayant déjà plus le souvenir de son correspondant qui pourtant est sa petite amie, et en se rappelant même à peine l’appel téléphonique –, Prosper et Sébastien approchent de la rue ; et tandis que Marcelle pelote et cajole Gabin – dont on comprendra mieux la présence là lorsqu’on saura que le 31 du premier mois (mais en vérité le 14 du même) il déposait Marcelle devant son prétendu domicile (alors qu’elle achevait de lui raconter ce rêve répétitif où la mort de Marcel [son ex-fiancé et frère de Nina et de Sébastien] était comme un leitmotiv), domicile vers lequel il s’était senti tout à coup l’envie de revenir afin d’entreprendre un nouvel essai de sa conquête, en ne sachant pas que contrairement à ce qu’elle lui avait affirmé, elle ne demeurait pas là, et de surcroît n’y était pas seule), Agathe fait des gammes ; et Nina trépigne, Nina qui ne trépigne plus lorsque Sébastien, accompagné de Prosper, arrive enfin ; Sébastien qui, après avoir affronté du regard Gabin auquel il a fait sentir toute l’inimitié et l’antipathie qu’il lui inspirait, a ri, à l’instar de toute l’assemblée – sauf Agathe qui fait des gammes, et Gabin qui est l’intrus dans ce monde de connivence – des pitreries de Prosper imitant Martinien, c’est-à-dire le troisième instrumentiste du quatuor – le violoncelliste –, Sébastien et Prosper en sont les deux premiers (et on se souviendra des étuis à violon qu’ils portaient sous le bras alors que, se trouvant dans le sillage de Roseline, ils croisaient Guillaume aux premières marches de l’escalier)...