Le 31 juillet 1662 : après une période forcée d’abstinence, Pepys boit deux verres de vin, qui lui donnent un mal de crâne, ce dont il se réjouit. Ce passage est absent de l’autre édition. Je trouve tout à fait malhonnête et imbécile de la part des éditeurs (et censeurs) d’avoir fait délibérément l’impasse sur ce « détail » qui me semble de première importance à la fois dans la vie du personnage et dans la trame et la continuité de la lecture de son journal. (À preuve, ma réaction à la lecture, celle de m’exclamer : « Il a bu ! ») Ce journal est comme un feuilleton et cette péripétie dans sa vie est aussi importante qu’une rupture dans un roman d’amour ou qu’une déclaration de guerre…

 

18 juillet 2001