Notes :

 

97 PERIWIG

Perruque, mais encore ? (J’allais dire que sa femme en parlait aussi, alors qu’elle en parle parce que lui en parle – c’est curieux que je considère son journal comme authentique – mais il l’est, d’une certaine manière puisqu’elle a existé…) (Je note à l’instant – j’ai celui de Pepys à ma gauche – que pour lui il s’agit d’un « diary » et pour elle d’un « journal ».) Il écrit : « This day, after I had suffered my own hayre to grow long, in order to wearing it, I find the convenience of Perrywiggs is so great, that I have cut off all short again, and will keep periwigs. » Elle écrit (et cette fois je comprends) : « And Sam, having grown his hair long again, had it all cut off for the convenience of wearing a periwig once more. » « Et Sam, qui avait de nouveau laissé ses cheveux pousser, les a fait couper pour retrouver le confort d’une perruque. »

 

120 Red Cross, la peste…

Idem, elle en « parle aussi ». (Je me demande dans quelle mesure je ne devrais pas privilégier le journal de sa femme ; cela m’épargnerait les détails de la vie professionnelle de Sam, souvent rebutants et qui ne m’intéressent pas vraiment, mais aussi son écriture – style – pas toujours aisée à comprendre – Sara George a privilégié un anglais plus lisible – ; mais je louperais le croustillant, c’est-à-dire ce que sa femme ignore et, bien sûr, son point de vue au sujet des mêmes faits rapportés…) Une croix rouge tracée sur la porte d’une maison pour marquer la présence de la peste à l’intérieur ; mais elle précise : « boarded-up house » – les ouvertures condamnées avec des planches, j’imagine – et dit : « […] and the words “ God have mercy on us ” written over it. » tandis que lui dit « Lord have mercy on us » ; pourquoi l’autrice a-t-elle changé « Lord » en « God » ? (Il me vient à l’instant à l’esprit qu’elle n’a peut-être pas utilisé l’édition de Robert Latham que je possède et lis…)

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