À droite, posé sur Calligrammes, Ikigai. Je l’avais « oublié » en bas, n’y avais pas mis le nez depuis des mois. Je m’étais arrêté à la page 174, n’irai pas jusqu’à la 185 – je note à l’instant l’épilogue et quelques hiragana, dont une sentence ; voyons voir ce qu’il m’en reste (au moins en ce qui concerne la lecture) : I MA KOKO NI SHI KA NAI WA TA SHI, NO I NO TSU A NA TA NO I NO TSU… C’est un « poème » d’Aida : « Ici et maintenant, la seule chose de ma vie est votre vie » (littéralement). Le tout s’achève par les dix règles de l’Ikigai tel que les auteurs le conçoivent : rester actif, se la faire douce, ne pas remplir son estomac à bloc, s’entourer de bons amis, rester en forme pour son prochain anniversaire, sourire, se reconnecter avec la nature, dire merci, vivre le moment présent – contradictoire avec ce qui précède puisque la majorité des règles sont fonction d’un futur –, suivre son « ikigai ». Merci, je n’y avais pas pensé (j’étais plutôt enclin à penser l’inverse : ne rien foutre, se faire du mouron, se bourrer le bide, n’avoir que des ennemis – ou amis fourbes –, passer la journée au lit, faire la gueule, recouvrir les champs d’immondices… (J’ai égaré mon tableau manuscrit des hiragana et katakana, celui qui m’avait accompagné au Japon, où est-il ?) (Peut-être avec mes cahiers ou livres d’étude ; sinon, j’en referai un – mais comment ai-je fait pour L’amour-poème de Bertrand Petit ?...) (C’est simple, c’est transcrit en phonétique française, je l’avais oublié...) Je viens de jeter un œil dans la bibliothèque japonaise, méthodes, manuels d’étude, cahiers : rien...
3 novembre 2024