À ma gauche, un livre qu’Éléonore m’a offert à son retour de Bretagne(qu’elle a sans doute trouvé dans un dépôt-vente ou chez Emmaüs, l’état atteste) : L’amour-poème de Bertrand Petit et Keiko Yokoyama, lui pour la traduction, elle pour la calligraphie… « Poèmes anciens », dit-il en présentation, extraits de « l’ouvrage Kokin Wakashû, recueil de poèmes japonais anciens et modernes » ; ça date de 920 (qu’est-ce qui, en 920, pouvait être qualifié d’ancien et de moderne ?). Il y en a trente-huit sur les mille qui composent l’ensemble. La particularité de ce recueil-ci est qu’outre la traduction figurent l’original en kanji et hiragana et leur transcription en phonétique. C’est aussi abondamment et bellement illustré. Je me suis dépêché, aussitôt que je l’ai eu en mains, de faire une petite révision, déchiffrage de l’original : pratiquement tous les kanji me sont connus, mais j’ai beaucoup peiné à les nommer, et quant à la lecture, ça n’a pas été simple non plus – depuis quand n’en ai-je pas lu ? Mais dans l’ensemble, je m’en suis assez bien sorti et à partir du quinzième, m’y suis retrouvé ; j’ai même relevé deux erreurs de transcription. Je reprendrai l’ensemble en détails…

 

21 octobre 2022