Reprise de l’exergue (qui en fait renvoie à la page 228, autre édition sans doute) : « Mais il y a deux sortes de pitié. L’une, molle et sentimentale, qui n’est en réalité que l’impatience du cœur de se débarrasser le plus vite possible de la pénible émotion qui vous étreint devant la souffrance d’autrui, qui n’est pas du tout la compassion, mais un mouvement instinctif de défense de l’âme contre la souffrance étrangère. Et l’autre, la seule qui compte, la pitié non sentimentale mais créatrice, qui sait ce qu’elle veut et est décidée à tenir avec persévérance jusqu’à l’extrême limite des forces humaines. » Avec cet ajout dans le texte : « Ce n’est que quand on va jusqu’au bout, quand on a la patience d’y aller qu’on peut venir en aide aux autres. Ce n’est que quand on se sacrifie et seulement alors ! »

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