J’ai commandé deux Kurosawa d’occasion, Rashomon que j’ai déjà en cassette et qui va céder sa place, et Les sept samouraïs. Puis j’ai regardé Tokyo-Ga, cela s’imposait, Wenders et le Japon. J’ai dû le voir deux ou trois fois, je n’avais pas le souvenir de tout, comme du passage sur la fabrication des simulacres de plats pour les restaurants (mais si je l’ai particulièrement noté cette fois-ci, c’est parce que Léo m’avait parlé de leur présence aux devantures des restaurants), ou les terrains de golf sur les toits d’immeubles où les « joueurs » ne cherchent à atteindre aucun trou, mais simplement à perfectionner leur mouvement pour la simple beauté du geste (la beauté du geste !). J’ai guetté les moindres inscriptions pour y attraper un signe ou deux que je puisse identifier, quelques hiragana, des katakana, mais tout cela passe trop vite pour que je puisse immédiatement les nommer. Mais je les reconnaissais. Et puis un kanji que j’ai immédiatement nommé : DAI, grand. (Je sais, il est simple...)