58 première colonne : « L’âge des jeunes hêtres… écorce. » ?

« L’âge des jeunes hêtres peut s’estimer à la lecture des petits nœuds présents
sur les rameaux. » C’est-à-dire ? Une explication n’aurait pas été superflue…

 

Seconde colonne : « Elle a en effet… crayons. » ?

« Elle a en effet constaté que croître lentement en début de vie conditionnait la possibilité d’atteindre un grand âge. Nous perdons facilement de vue ce qu’est un grand âge pour un arbre, car la sylviculture moderne n’attend pas plus de 80 à 120 ans pour abattre et transformer des arbres plantés. Dans des conditions naturelles, à cet âge, les arbres sont à hauteur d’homme et gros comme des crayons. » Ah bon ? Cela signifie donc que tous les arbres abattus ne sont pas plus gros que des crayons, qu’un bouleau, par exemple, qui a quatre-vingts ans, n’est pas plus haut qu’un homme, que les arbres plantés déjà à hauteur d’homme, près de chez moi il y a trente ans et qui atteignent aujourd’hui la dizaine de mètres, avaient déjà une centaine d’années ?

 

78 seconde colonne : « … les vibrations sont induites… »

 « Pour les chercheurs de l’Institut fédéral suisse de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) qui ont capté les sons, les vibrations sont induites par la rupture du flux d’eau qui circule à l’intérieur de l’arbre entre les racines et les feuilles. » Non, produites… Comme c’est étrange : un mot apparaît, « induire » en l’occurrence, tout le monde s’en empare et l’utilise en lui attachant le vague sens qu’ils y voient, dans la plupart des cas, erroné. « Déshérence » ou « résilience » en sont deux autres…

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