Ce n’est pas ce qui m’a frappé en premier lieu et ce n’est toujours pas ce qui me frappe, ce que je retiens, ce qui m’intéresse. Et puis il y a la partie historique proprement dite, concentrée en quatre pages, où se succèdent en une réduction vide et laborieuse, des noms, des dates, des traités, des combats. Les habitants de la plaine du FRIULI, poussés par les invasions, occupent les îles de la lagune. Et puis ? Et, tout à coup, le palais des Doges est construit, Venise devient richissime. Et puis ? Comment est-elle devenue Venise ? comment s’est-elle construite ? comment petit à petit ses habitants se sont-ils étendus ? et, en premier lieu, que veut dire VENEZIA, qui, à en croire le réducteur Fanfani, s’appelait auparavant CIVITAS RIVOALTI ?