Pour le reste, la routine des queues, le vol sans histoires avec cette nouveauté à l’atterrissage : une musiquette de trompettes à la gloire de la compagnie qui a su mener tout ce beau monde à bon port. Inutile de dire que tous les imbéciles dans la carlingue se sont mis à applaudir. Éléonore m’a rappelé que j’avais juré de ne plus mettre les pieds dans un appareil de cette compagnie qui, en outre, c’est ce qu’elle m’a appris, serait sur la liste noire et ferait des profits monstrueux avec les à-côtés, boissons, loterie, taxes sur les bagages. Vais-je le jurer à nouveau ? Dans l’avion, je n’ai pas lâché Venezia...