Nous sommes au bar de l’aéroport. C’est la première fois que j’entends la circulation et que ça me gêne. Je l’avais déjà remarqué Piazzale Roma. Je me rends compte à quel point Venise est calme. C’est la première fois que je sens le contraste, sans doute parce que c’est la première fois que j’ai vécu dans Venise même – un ange va-t-il m’apporter un jour l’occasion d’y habiter tout à fait ?... Nous sommes à la terrasse avec des spritz. Éléonore joue avec son ordinateur (littéralement : un jeu auquel elle est accrochée depuis plusieurs jours) tandis que je poursuis la lecture toujours aussi passionnante et désespérante de Venezia. Je pense qu’en rentrant, je vais écrire à l’éditeur.
15 novembre 2009