37 sponda, fiume. Pas de source, il n’y a que le fleuve…

« […] non ci sono sponde, c’è solo il fiume, prima non lo sapevamo,

ma c’è solo il fiume, vorrei gridartelo : attenta, guarda che c’è solo il fiume ! […]. » Non, ce n’est pas « source », mais « rive » (mais l’idée reste la même) : « […] il n’y a pas de rives, il n’y a que le fleuve ; tout d’abord, nous ne le savions pas, mais il n’y a que le fleuve, et je voudrais te le crier : attention, prends garde à ce qu’il n’ait que le fleuve. » Mais rien n’est moins sûr pour cette dernière partie. C’est le premier sens qui m’est venu à l’esprit, mais ça aurait été « guarda a », et « guardare a », c’est aussi « regarder vers », et de toute manière il y aurait le subjonctif « sia » au lieu de « è ». Sinon, quoi ? Je ne comprends pas...

 

90 Proust, etc. (pas sûr, illisible), le globule

« Un artista sa che in uno dei suoi libri di mille pagine, per esempio La Recherche di Proust o la Divina Commedia di Dante, c’è una parola sola che è quel globulo, che trasporta la sua anima : e tutto il resto pottrebbe essere buttato. » « Un artiste sait que dans l’un de ses livres de mille pages, par exemple La Recherche de Proust ou La divine comédie de Dante, il y a un seul mot qui est ce globule, un mot qui transporte son âme : et tout le reste pourrait être jeté. » Mais il manque le contexte : « Nous ne sommes pas d’accord : l’âme réside dans le sang. Pas dans tout le sang, naturellement, mais dans un seul globule qui est mêlé à des milliards d’autres globules, et ce petit globule qui contient l’âme, il sera donc impossible de le dénicher, pas même avec un ordinateur parfait au point d’approcher Dieu (parce que c’est vers cela que nous tendons). Les seuls qui, dans l’histoire de l’humanité, ont compris et montré ce qu’était ce globule qui transporte l’âme, ce sont les artistes et les mystiques. » C’est un peu ce que disait Laborit, d’une autre manière...

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