J’ai regardé The Merchant of Venice (je n’avais pas noté son côté un peu trop états-unien – je parle du film ; à ce propos, est-ce que j’ai vérifié s’il s’agit du même texte ?) et tout à coup, je ne me suis pas senti très bien, saturé de tabac (sans avoir fumé davantage) et fatigué. Je me suis installé dans le salon pour y lire le premier « racconto » de Tabucchi… À présent, je suis sur la terrasse, tout est calme, même les voisins (la lumière de ce qui doit être leur cuisine est éteinte ; ça n’arrive jamais avant tard dans la nuit). J’entends des mouettes (gabbiani), le vaporetto ; la lune, derrière un panneau de nuages au-dessus de Degolado, se remplit ; il fait doux, il y a un très léger vent…
16 septembre 2013