Je me suis sagement mis au lit avec Tabucchi, suite des récits avec figures (ou illustrations, images – images est le plus juste : il s’agit, d’après ce que j’en ai vu en feuilletant, de peintures, de photographies, de sculptures) – ; ça m’a donné l’idée d’un « récits sans figures », en hommage. Ils sont très courts, quelques pages, et illustrés chacun par une image (non, pas « illustrés », il ne s’agit pas d’illustration, mais d’un rapport entre image et texte, un texte qui, sommairement dit, aurait été inspiré par une image). Ça a paru en 2011, quelques mois avant sa mort ; il n’y a pas d’indications de dates quant aux textes. C’est d’une grande simplicité, autant le fond que la forme (j’ai à peine recours au dictionnaire – en tout cas, je pourrais m’en passer), ça me plaît beaucoup. Je vais y retourner (où ? sur la terrasse ? il fait vraiment frais et je n’ai même pas un pull)...