Je suis dans le jardin de Zenobio ; cet endroit est toujours aussi splendide. Un certain Kantor (pas le dramaturge) occupe la totalité de l’étage (Atlantis) ; je n’y vois pas beaucoup d’intérêt. Dans la « pièce » du fond du jardin, j’ai retrouvé la dame au fichu. Belles photographies sur tissu. Sinon ? J’aurais pu m’y attacher davantage, mais je suis ma règle première : l’attrait immédiat… J’ai l’impression que l’eau monte, ou descend. En tout cas, elle est plus haute que d’habitude, à cet endroit (devant Zenobio ; mais après coup, je me suis demandé si elle n’était pas toujours à ce niveau-là – la première pensée a été pour mes nouvelles chaussures que j’avais fini par enfiler avant de partir en voyant que la journée s’annonçait belle.) Une heure plus tard, je suis toujours à Zenobio, je viens de terminer I piccoli equivoci. Mais mes pensées sont ailleurs, à l’attente. Je ne sais que faire, où aller. Il fait beau, je suis à Venise, mais je ne sais où aller. Marcher ? Je ne suis pas sûr d’en avoir envie. Je pourrais aller chez le bouquiniste de Formosa, mais il me semble que ça fait un peu loin, une bonne heure sans doute. (Entre la dernière page et la couverture figure le ticket de caisse...)
21 septembre 2013