Un peu tard pour me mettre au rapport. J’avais le choix : ouvrir le journal pour raconter la soirée d’hier ou me remettre à Tondelli. J’ai choisi le second, avec ma première cigarette, près de la fenêtre à demi ouverte et dans mon fauteuil de vieux (qui perd sa paille – ou est-ce la mienne ? « avec l’âge, il perdait sa paille »), il fait encore trop frais – froid – pour que je m’installe dehors, même au soleil... Interventions, conférences, analyses, réflexions, et j’ai bien l’impression, après feuilletage, qu’il en sera ainsi jusqu’au bout alors que je m’attendais (racconti) à ce qu’il y ait de la fiction, ou pour le moins des récits, des nouvelles (de la narration, en somme : « letteratura narrativa »). Mais bon, ce n’est pas inintéressant et c’est de l’italien (c’est drôle : si je n’avais pas parcouru la quatrième de couverture – ce que je fais si rarement –, j’aurais été persuadé de lire les écrits d’un homme d’une cinquantaine d’années, homme de lettres posé)…