134 GIUBBIS ? POIANA ?
« […] Pier schizza fuori, corre alla guardaroba, preleva il giubbis e si apposta come una poiana di fronte alla scala […]. » Poiana : « rapace diurne semblable au faucon », dit mon unilingue. Mais encore ? (Un site dit « buse ».) « Giubba » est une veste (?) (« giubbino » une petite veste), mais aussi la crinière du lion… J’y sens un latin (le réseau l’ignore), mais rien en latin. « […] Pier sort d’un bond, court jusqu’à la garde-robe, en sort le giubbis et se poste comme une buse devant l’escalier […]. »
202 « I LÉDER » etc. ?
« Il léder i va cun i léder, la gent par ben la va cun la gent par ben. » C’est son père qui parle. J’imagine qu’il s’agit du dialecte émilien, mais qu’est-ce que ça veut dire ? (Et puisque ce n’est pas « traduit », j’imagine que tous les Italiens comprennent.) Grosso modo : « Les léder ils vont avec les léder, les gens de bien avec les gens de bien. » Quelque chose comme ça… (« Ledere », léser…)
203 Visconti, le souci de l’authentique (Tirelli) puis le tulle…
« Quel tulle diventava come una meravigliosa nube impalpabile… che dopo un’ora, era uno straccio da caciare via ! E difatti, le signore che andavano ai balli si portavano dietro la cameriera personale perché, di tanto di tanto, potesse ridare un’incartata al tulle. » « Ce tulle devenait comme un merveilleux nuage impalpable… qui, après une heure, était un chiffon bon à jeter ! Et de fait, les dames qui allaient au bal, avaient avec elle une femme de chambre personnelle qui, de temps à autre, pouvait redonner un coup de neuf au tulle. »