J’écris en pensant à Tabucchi, aux récits lus
aujourd’hui, à lui en général. Il y aurait des affinités. Réfléchir à son
« parcours » et au rapport qu’il entretient avec le mien… Réfléchir aussi au rapport
intime entre Venise et moi. Y réfléchir véritablement. Chercher à cerner
l’insondable, l’indéfinissable, l’impalpable, l’intuitif. Il devrait en
ressortir quelque chose qui ne soit pas des généralités, des réflexions qui
recoupent, rejoignent celles des autres. Trouver la coïncidence entre elle et ma
nature profonde. Et dire elle, c’est dire elle toute : toute la lagune. Les deux
sont inséparables…
26 octobre 2003