J’ai pris un café, entamé Per Isabel et, depuis un moment, je me demande si je ne prendrais pas un spritz. Mi fara’ girare la testa, ma ne ho voglia. Sara’ alla salute d’Eleonora. Je viens de le commander. (Je devrais écrire plus souvent en italien, ça m’aiderait beaucoup à saisir des mécanismes de base.) J’ai remarqué aujourd’hui bon nombre de Pakistanais ou assimilés en serveurs ou vendeurs dans quelques boutiques. (Ceux de ce bar n’étaient manifestement pas italiens ; je le parlais mieux qu’eux.) Le spritz est insipide ; il sort manifestement d’une bouteille et est servi sans crisps… J’aime campo San Polo dans sa nudité. Il y a beaucoup d’enfants, avec leurs mères qui bavardent, c’est réconfortant…