San Polo, une terrasse, des enfants jouent. Je me sens tout à coup épuisé, alors que j’ai à peine marché une heure (j’en fais dix fois plus dans les puces). Contrairement à ce que je pensais, il fait doux ; j’ai ma veste et elle est presque de trop. J’ai rejoint Rialto par Cassian, suis passé Merceria San Salvador où je n’ai pas trouvé la moindre librairie ; par contre, celle de Calle dei Frabbri existe et je me demande si je n’y suis pas déjà entré. Je n’y ai pas trouvé Mr Gwyn, achat logique après Tre volte. À tout hasard, j’ai jeté un œil à Tabucchi ; sans surprise aucune, j’y ai trouvé un roman inédit, ils se débrouillent toujours pour dénicher un « romanzo inedito ». Ça s’appelle Per Isabel ; je ne pouvais faire autrement que de l’emporter