Je savais bien qu’il y avait des notes (je les avais

oubliées, m’apprêtais à ranger le livre sans les reporter) :

 

22 « The English… » pourquoi au passé ?

« Les Anglais se repliaient sur eux-mêmes et étaient plutôt silencieux lorsqu’ils mangeaient ; leurs gestes étaient mesurés, économes et précis. Ils étaient soignés et timides. Tout à coup, en mangeant, ils étaient seuls. »

 

41 « … for the English… Europe. » (Et toujours au passé.)

« […] car les Anglais ne faisaient absolument aucune concession aux autres nationalités. Ils n’étaient ni hostiles ni amicaux. En tout état de cause, en Angleterre, parler ou bavarder n’était pas en soi une attitude amicale comme ça l’était aux États-Unis. S’adresser aux étrangers était considéré comme un défi ; cela signifiait pénétrer un champ de mines de distinctions verbales et sociales. Il était préférable de garder le silence, même dans un chemin à travers une prairie avec personne aux alentours. Les Anglais étaient tolérants en ce sens où ils étaient disposés à fermer les yeux sur presque toute chose qui pouvait les embarrasser. Ils étaient pleins d’humanité, mais également timides. Après neuf cents ans, ils n’avaient toujours pas d’opinion arrêtée au sujet des Français ; cela m’a étonné, car après onze ans, je pensais des Français qu’ils étaient le peuple le moins scrupuleux d’Europe. » Que pourrais-je dire des Anglais ? (Je maperçois en traduisant que son anglais nest pas des mieux, alors que ça ne mavait pas frappé en lisant...)

 

La carte « fournie » est amusante, mais illisible. De ce fait, j’ai étalé devant moi une carte routière, j'y

suis sa progression. Il est à Weymouth. (Il me donne envie de connaître cette côte-là dont je ne sais rien...)

...

retour