Elle m’a appelé pour le supper. Nous avons mangé ensemble, puis parlé durant plus d’une heure de choses et d’autres, elle surtout, de la guerre et des bombardements sur Londres, de leur arrivée ici et de leur installation ici, à Acton, il y a quarante-sept ans. Elle aime cette maison, cet endroit, ne veut pas le quitter même si c’est beaucoup trop grand pour elle, qu’elle en n’utilise pas la moitié... Je viens de sortir pour ma dernière cigarette. Éléonore n’est pas encore rentrée et je doute qu’elle le soit avant minuit. Je vais peut-être poursuivre la lecture de Tanizaki...

 

27 décembre 2009