En lisant « Ashikari »¸je me suis vite rendu compte qu’il s’agissait de l’histoire d’Oyu de Mizoguchi et que j’avais déjà lu cette histoire. J’ai fait le rapprochement entre le sous-titre et le récit intitulé Le coupeur de roseaux que j’avais et avais lu. Il ne pouvait s’agir que du même, vraisemblablement dans deux traductions différentes. En effet, j’ai vérifié en rentrant. Ashikari a été traduit par Kikou Yamata sans indication de dates, mais le dernier copyright français date de 2002. L’autre est de Daniel Struve et de 1997. J’aurais plutôt tendance à privilégier la première puisqu’il s’agit d’un ou d’une Japonaise et je suis assez tenté de faire une comparaison exhaustive. Pour l’heure, je me suis contenté de l’exergue.

La première dit :

Sur les rivages déserts de Naniwa/Les roseaux poussent tristement./
Et je me languis de toi, solitaire,/Près de cette mer abandonnée.

La seconde :

Loin de toi/ Hélas ! je coupe les roseaux/À cette pensée/
La vie sur la grève de Naniwa/Me devient toujours plus insupportable.

 

6 juin 2010