« Quand une femme découvre que son mari
est soulagé lorsqu’elle a un amant, elle en reçoit un coup mortel. »
C’est à la page 79 de ce très beau livre, que j’ai avalé
d’une traite aujourd’hui. Le parallèle avec L*** et moi était
inévitable, et même s’il ne s’agit pas de soulagement dans mon cas,
je n’ai pu m’empêcher d’y voir une nette similitude et de
penser à maintes réflexions et questions de L*** concernant mon indifférence
face à notre situation, c’est-à-dire la sienne, même si je récuse le mot
« amant », qui conserve tout de même des résonances de désuétude et
qui, dans notre cas précis, me semble inapproprié puisque dénué dès le départ
de tout caractère de secret. Il n’empêche que cette phrase me laisse
extrêmement songeur. Ainsi que les suivantes, extraites des pages 95 et 96…
3 février 1995