Une seule note :
30 Je retiens mes larmes
« Je m’incline vers lui profondément. Il aura soixante ans dans trois mois et prendra sa retraite à son
anniversaire. Je retiens mes larmes en songeant qu’il ne sera plus ici lorsque je reviendrai de Paris. » J’ai souri : on ne saurait être davantage japonais… J’ajoute : c’est l’histoire d’amour, et surtout sa conclusion, qui m’a fait dire que c’est propret. Pour le reste (l’entreprise japonaise, sa hiérarchie, les contraintes, la soumission, la place qu’elle occupe dans la vie de l’individu), c’est loin d’être inintéressant, même si je n’y apprends pas grand-chose. Je suis du reste assez étonné qu’une Japonaise qui habite depuis vingt ans au Canada puisse s’intéresser à cet aspect-là du Japon, et même qu’elle s’intéresse au Japon (tous les titres de ses livres sont des mots japonais ; si j’habitais le Japon, je n’écrirais certainement pas des textes consacrés à la France). Finalement, je devrais peut-être m’attacher à un autre de ses textes (il est question, en quatrième de couverture, d’une pentalogie déjà publiée – j’avais écrit « oubliée »)…
16 septembre 2012