Il est 3 h 00 du matin et que
dire sinon stock market, bondexchange,
boast,
superstore, niche player, increasingly,
office products et management ?...
Belle journée d'automne.
Passée comme hier et avant-hier
(d'où l'absence d'écrits)
à la confection des livrets.
C'est enfin terminé.
Je suis très content...
La fête : une soixante de personnes au
rez-de-chaussée de chez F*** ; nourriture et boisson à
profusion ; sono et projections ; de la bonne humeur et
de la chaleur ; bref, une réussite...
- M***, après avoir essuyé un sale coup de
peinture du XVIIIe, projette de faire de l'aéroplane ;
- H***, qui se heurte à l'imbécillité communale,
ajourne (!) son projet (faudra-t-il donc que l'on se
construise ses propres montagnes pour pouvoir sans embûches y
mettre de sa main ?) ;
- P***, très en beauté, accepte de se mettre à nue
face à la houille et au gris des vents ;
- D***, ravissante et discrète, à qui je souris et qui me
sourit mais que je ne sais comment aborder ;
- F***, très élégante et un brin émoustillante, qui me
reproche des fautes d'orthographe et ne veut pas admettre que
Wagner ne fumait pas le cigare ;
- J*** rentré d'Afrique alors qu'il y est toujours ; nous
relançons le projet de la barbarie ;
- A*** qui m'assure que mon Gabriel est excellent alors que ce
n'est pas vrai ;
- A***, pétillante et chic, qui me reproche de ne pas danser
alors que je ne fais que ça ;
- J*** qui voit des gens beaux partout, ce qui est parfaitement
vrai ;
- W***, brillante et pimpante, qui accouple les cigognes et les
nains ;
- Susan, lumineuse, comme à l'accoutumée, qui me reproche de
l'ignorer, ce qui est parfaitement faux ;
- R*** qui boit, triste, me semble-t-il ;
- D*** qui fait des efforts pour paraître en forme et qui me
paraît fatigué, ou désabusé ;
- S***, qui a repris son premier métier, ce qui a l'air de lui
réussir particulièrement ;
- B***, ragaillardi, qui me présente à la directrice du FRAC ; je lui promets un
envoi ;
- A*** qui s'arrondit sous la pression douce d'un beau mystère
dans son corps ;
- N*** qui est à Berlin, F*** qui est en cure et qui, selon S***
à qui F*** a parlé, est au plus mal...
Que dire ?
Il y a une heure, coup de fil de Michel Waligora que je n'ai pas vu depuis vingt ans au bas mot : il n'a rien abandonné de la guitare, contrairement à ce que je croyais ; il sort un disque à compte d'auteur, m'en informe. Nous parlons, prenons des nouvelles. Il me recontacte aussitôt que son disque sort. Arrivée de Jacques. Je lui fais admirer mon mur. Il nous invite à un mafé ce soir...
Relative belle journée.
Vernissage ce midi.
Puis tout le reste de la journée
passée à la confection des livrets et à la préparation des
envois.
Tout cela coûte cher...
Ma situation financière semble remonter...