Quoi d'autre ?
Rien...
Belle journée d'automne...
Il est 20 h 00. Je reviens de
chez mon angéiologue.
Hypersensibilité au froid.
Rien de vraiment anormal.
Il n'empêche que ces problèmes de mains sont agaçants...
Je n'ai plus un sou...
F*** parle d'une ballade en
Belgique ce dimanche.
Avec quoi vais-je payer ?
Mon annonce pour les cours de piano ne donne évidemment rien...
Je sens la fin de La Collection arriver. Je ne la désire pas, mais en même temps, il me semble que ça pourrait être un bien : un arrêt, au moins momentané, afin de réfléchir et de voir une autre manière de reprendre les éditions, une autre formule, ou alors un arrêt complet pour me consacrer à autre chose, ou alors à rien du tout durant un temps. Terminer le siècle sur l'inaction, l'inactivité, l'oisiveté. Juste la réflexion...
Nouvelles photos pour l'album qui
s'étoffe :
Andrew, Caroline, Sabine (pas à son avantage),
Danny (idem), Joséphine (très bien), Gilles (idem).
(Nouvelle décision, que je voudrais
irrévocable :
ne pas dépasser les 9 cigarettes par jour, quoi qu'il
arrive...)
Assez belle journée.
Cours à R***. Puis grec et
latin avec S***, le nouveau,
intéressant et sympathique, et F*** comme d'habitude...
F*** a trouvé un atelier.
J'ai écrit une lettre à V***...
Que vais-je faire de ce Gloom ? Je pâtine, je m'enlise. Je voudrais que ça soit achevé afin de pouvoir respirer. Quoi que je dise, La Collection est mentalement lourde à supporter. Comme je disais hier à Susan : « À la fin de l'année, j'arrête tout, et je passe l'année 1999 à ne rien faire d'autre que lire. » Je considérais à ce moment-là la masse des livres en souffrance, à laquelle vont s'ajouter les trois achetés ce midi... Je crois que j'en ai assez. Je crois qu'il est temps que je m'arrête. Satisfaire les derniers abonnés et puis s'arrêter...
Sodome et Gomorrhe. Comme un air chaud et suave. Je disais que rien n'avait changé depuis la précédente lecture que j'en ai faite (celui-là, tout comme la totalité de La Recherche), il y a une bonne dizaine d'années (pas de notes : c'était avant les Journals, donc avant 1989, et pour trouver des commentaires, il faudrait consulter le courrier envoyé à Bernard). Ça a changé. Mon regard est (forcément) plus riche, plus ouvert et c'en est que meilleur. Il y a toujours l'éblouissement, l'étourdissement provoqués par la langue, par l'écriture, mais accompagnés d'une sorte d'acuité supplémentaire qui accroît la perception de la clarté, de la profondeur...