Temps passable.

Journée de travail sans particularité.

Au soir, O*** et A*** passent...

 

 

* JOURNAL MUSICAL :
léger retour, détours, vers la guitare et la bande magnétique.

 

Hier Gammarth, Tunisie. Aujourd'hui Roubaix : 17 h 00 : je suis passé à la poste :
une cinquantaine de personnes, dont un bon pourcentage sont asiatiques, arabes ou noires ;
principalement arabes ; à côté de moi, deux nord-africains discutent en arabe ;
en sortant, je tombe sur un couple en djellabah :
suis-je vraiment revenu de quelque part ?

 

Un second test oraculaire, ouverture au hasard de la Bible...
Il s'agit de Jérémie 49, 4, qui dit :
« Pourquoi te vanter de tes vallées fertiles ?
Fille revêche, qui te confies en tes trésors en disant :
“ Qui oserait m'attaquer ? ” »
Et puis ?...

Hier, mes tennis blanches ont dansé à Carthage...

 

De la pluie, des éclaircies. Quelle journée !

Tout à l'heure, je pars pour Paris passer le week-end chez P*** et B***.

 

Rodues (? je ne connais pas l'orthographe exacte, et ne suis même pas sûr qu'il s'agisse bien de la dénomination...). C'est dans les Ardennes belges. Près de Bouillon. C'est un village. Dont la particularité est de ne comporter que des libraires. Ou peu s'en faut. Je tiens ce renseignement tout frais de ma collègue lectrice (liseuse ?) qui me l'a appris cette après-midi... J'étais sur le point de partir, je n'ai pu lui en demander davantage. Mais elle m'a promis de se renseigner auprès de son mari... Aussitôt rentré, j'ai vérifié sur mes cartes, atlas et autres : ça ne figure pas.

 

Pour mémoire : la soirée chez Francko, hier,
avec Anne-Paule, Det l'F, Robert et Beethoven.

(Det l'F qui veut tourner un western avec Amanda ;
la dorade à l'italienne, la salade grecque ;
la boukha tunisienne, la grappa vénitienne...)

 

 

Retour de Paris à 13 h 00. Je suis passé chez ma mère.
Sommes allés au restaurant. Retour ici à 17 h 00.
Divers coups de fil. Tenue du fichier (remise à jour). C'est tout.

Temps passable. Mais il fait froid. J'ai froid.

Journée de travail sans rien de notable.
Dans cinq jours, je suis en congé pour 3 semaines...

(Coup de fil à l'instant de N*** qui m'invite à manger.
J'emporte le poulet de ma mère...)

 

La marée montait et ne restait pour se déplacer que le sable meuble le long des dunes. Un moment, j'ai décidé de m'éloigner et, le plus vite que me le permettaient mes pas, je suis parti en avant. J'ai bien dû marcher cinq bonnes minutes avant de m'arrêter et de me retourner. Je me suis retourné : elle se trouvait à deux cents mètres et se dirigeait vers moi. Je l'ai regardée s'approcher, silhouette dans la nuit. Je l'ai regardée s'approcher, avec sa chevelure noire qui remuait doucement ; et la voyant là marcher, je me suis tout à coup souvenu du lieu où nous nous trouvions, et de ma présence là, comme en pèlerinage sur un lieu chéri ; et à ce moment-là, dans la nuit, sous la pluie, la regardant en silhouette, j'ai pensé que c'était France qui s'avançait vers moi...

 

Réception ce matin d'un curieux ouvrage de Helmut W. concernant Stéfano Zannovitch, grand imposteur et escroc du XVIIIe siècle, contemporain de Casanova. Ouvrage excessivement sec et froid, d'une extrême exhaustivité. Je survole. Je note une mention au Prince de Ligne... (Exhausted en anglais, c'est exténué. Où se niche le rapport ?)

 

Soirée hier à Art Connexion : théâtre en appartement. La première chose qu'a faite B***, une fois les applaudissements éteints, c'est de venir vers moi et de s'exclamer :
« C'était nul à chier. Le texte, l'interprétation. Tout. »
Stupéfaction de ma part :
« Tu n'en connaissais donc pas le contenu ?
– C'est un étudiant du Fresnoy qui a fait la mise en scène, qui me l'a proposée.
Je lui ai fait confiance... »
Ah, le Fresnoy !
(Prévoir un texte habile...)

 

Triste journée...

Visite de J*** P***.
Nous parlons du
projet.

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