Guère de changement au niveau du temps...
J'ai un peu lu. Sans grande conviction.
Ai passé une partie de la soirée au *** avec F*** qui m'a paru être en bonne forme. Par contre, M***, qui à un un moment donné s'est joint à nous, m'a eu l'air très fatigué. Il est rentré tôt. F*** m'a appris qu'il comptait refaire mon plafond cet été. Ce en échange de cours de piano, ce qui me paraît être un bon échange...
Au café, je n'ai bu que du café. Bon signe !...
Je vais beaucoup mieux qu'hier. Mais ce n'est
pas encore ça : ça brûle, ça coule, ça tousse.
Ce qui ne m'a pas empêché d'écrire et de terminer la semaine
au propre, c'est-à-dire la journée d'hier.
Je suis assez content...
Grisaille...
Mais soleil en fin de journée...
Ce soir, consultation chez
« tchiopère »,
l'angéiologue d'Hénin. Tout va bien. Je lui remets le dernier
livret. Il en est si ému qu'il me fait la bise !
Quel drôle de type !...
(Je fume trop. Beaucoup trop : en septembre, j'arrête...)
Hier, vers 19 h 00, nous abordions le coin de la rue du Collège et de la Grande Rue, chargés de nos valises halées depuis la Tunisie. C'est à ce moment précis que la pluie est tombée. Bienvenue chez nous !...
Bilan de l'opération
africaine :
- 6 livres, dont 3 Snoopy ;
- de multiples pages de notes manuscrites ;
- du sable dans mes chaussures ;
- un peu de brun doux sur la peau
(avec certains endroits plus accentués que d'autres,
dont les chevilles) ;
- des images, des sons, des visages qui trottent ;
- un peu de vague à l'âme ; pas trop ; juste ce qu'il
faut ;
- des velléités de départ ; comme souvent ; mais pas
trop ;
- la question : du soleil toujours, ou de la pluie et de
l'humidité très souvent ;
- cette autre question : la région me plaît-elle ? je veux dire
: là-bas ;
- cette autre question : qu'est-ce que ne rien faire ?
(cette dernière question : suis-je bien quelque part ?
et le lieu a-t-il une quelconque importance ?)
Une carte, un message de Francko
qui est rentré de Venise où il était pour la Biennale.
Une phrase que je retiens de sa carte et que je salue :
« Finalement, je n'en ai rien à faire de l'art des
autres. »
Le vin : les étiquettes, spécialement
conçues et fabriquées par Francko lui-même :
triangulaires, elles portent manuscritement la mention du nom : Le petit Billy,
souligné d'une grappe,
elle-même soulignée de l'année : 1989. Le long du côté
gauche, on peut lire :
Foulage « cum jambus » Lili et Léo. Sur le
côté droit :
procédé exclusif : G. Grudzien et L. Benz
(je passe sur l'explication du patronyme insolite qu'a adopté
Francko pour la circonstance,
qui n'a guère de rapport avec ce qui nous préoccupe, mais du
moins ne serait-ce pas inutile de se rappeler une lointaine époque où nous fîmes de la radio...).