Le temps se radoucit. J'en ai
profité pour faire quelques travaux dans le jardin en prévision
du printemps...
Demain, je vais voir ma mère. Qui ne va pas très bien...
Ce jour est consacré à Lazare.
Il y a toutes
les chances que ce soit le commissaire...
VERBIAJE : pas un seul verbe depuis la dernière fois.
Notes : suivant la règle des souvenirs, qui veut que tout souvenir pensé au moment présent (au moment pensé) devient présent, et n'est donc plus (ou pas) du passé (le passé est donc aboli), le fait qu'un simple regard puisse embrasser la totalité d'un calendrier confond tous les jours de l'année en un seul et unique moment présent, celui du regard : il n'y a plus de temps (le 23 février regardé sur un calendrier n'a pas plus de valeur ou tout autant de valeur que le 22 ou le 24, ou le 3 avril ou le 6 octobre... Le regard détermine le temps...
* J.M. (XXXIII) suite :
Mêmes conditions pour une course entre deux guitares.
Pluie, froid.
Rien de particulier si ce n'est la tristesse.
Elle me manque tant...
(Je rêve d'un bouleversement du temps et des choses qui tout à coup rendrait tout possible...)
Les rêves, comme souvent, comme d'habitude, toujours aussi étonnants, aussi riches, aussi complexes, aussi « baroques » (je constate). J'oublie souvent de les noter le lendemain. L'un d'eux fut particulièrement étonnant et frappant (et troublant ! bouleversant !), et me poursuit encore : je rencontre mon père sous une fausse identité ; je le démasque et il m'avoue avoir camouflé sa mort ; il habite près de Doullens et va « réapparaître » au troisième anniversaire de sa mort, trois ans étant la durée légale (prescription) pour une réapparition de ce type... Inutile de dire que le 23 juillet de cette année, j'y penserai...
La nuit dernière, Nadine, qui
opère ses habituels retours dans ma mémoire, et dans mes
rêves. Rien de particulier pour celui-ci où elle n'était que
distance, voire indifférence (une histoire bizarre de
déménagement le sien auquel L*** et moi
assistions, impassibles). Cependant, j'y songe de nouveau, et je
la guette. Il en sera ainsi durant une semaine ou deux ; puis ça
s'estompera, mais sans disparaître tout à fait. Je ne
désespère pas de la rencontrer de nouveau à V2 (mais quelle
sera mon attitude à ce moment-là ? n'ai-je pas hésité la fois
où je l'ai aperçue dans l'escalier roulant du métro, à la
veille de la Noël 199. ?)...
(J'ai encore, profondément ancré dans ma mémoire, le son et
l'inflexion de sa voix lorsqu'elle m'a murmuré « je
t'aime » dans ce rêve qui m'avait laissé groggy durant
des semaines...)