Mal de crâne terrible durant la
journée et une partie de la soirée : cervicales.
Ce qui ne m'est pas arrivé depuis longtemps. Oserai-je dire depuis l'Allemagne
il y a deux ans ? Ceci ajouté au fait que j'ai l'impression de reprendre du
poids me fait frémir. Serait-ce la fin de l'envoûtement ?
(Découverte de Vermeer qui me subjugue...)
Samedi : Angleterre avec F*** pour
la fameuse photo. Temps exécrable jusqu'à Douvres. Arrêt chez Emmaüs. Dans
l'attente et l'espoir d'une amélioration miraculeuse, nous filons sur Canterbury
pour faire visiter la cathédrale à F***. Bouchon à l'entrée de la ville. Nous
mangeons dans un pub et le miracle se produit : soleil, ciel magnifique. Nous
rebroussons chemin jusqu'à Folkstone. Série de photos autour du banc aux Leas.
Puis filons sur Rye. Visite. Thé et gâteaux dans un tea-shop. Puis
bouquinistes et charity-shops comme à l'accoutumée. Sur le chemin du
retour, nous nous arrêtons à Dungeness. Retour à Douvres, puis à Calais. F***
nous invite à manger, Café de la Tour où in extremis nous
parvenons à avoir deux omelettes et une tartine baltique.
Contre toute attente, Calais est très animée le soir...
Ste Zita !
Aujourd'hui, il y a deux ans.
Et j'ai deux ans...
Temps magnifique, comme
il y a deux ans. Où es-tu ?
Je pars chez F*** pour la préparation du prochain livret...
1 h 00. Nous sommes déjà lundi. Après la réalisation de la maquette finale du 3e livret, nous sommes allés, F***, A*** et moi, manger au *** à Estampuis. J'ai un peu bu. Et je dois encore préparer le latin pour mercredi et terminer les « familles » pour R***. Ça m'étonnerait que je m'y mette ce soir...
Je suis content. S*** n'est pas un substitut, un produit de remplacement. Elle existe bel et bien à part entière. Elle ne chasse pas V***. V*** est toujours là, présente. Elle existe à part entière. Ni l'une ni l'autre n'est là en tant que comble à un manque (de l'une ou de l'autre ou de quelque femme que ce soit...)
Hier, réunion ZITA. Apéritif
chez Francine où nous rejoint Nathalie.
Je les prends en photo pour mon album. Francine nous parle du projet
Robert Delporte qui grossit à vue d'œil : vidéos, exposition, catalogue,
radio, télévision. Elle multiplie les contacts et les idées. Elle pétille. Il y
avait longtemps que je ne l'avais vue dans une telle forme... Pour célébrer ce
jour, le Président les invite au Bistrot des Halles. Charmante compagnie.
Brasérade, poulet au maroilles et aux endives, qui en fait étaient des poireaux.
Qu'à cela ne tienne, c'était succulent. Ainsi que la tarte à la cassonade.
J'aime beaucoup cet endroit, malgré les excès de politesse et les remarques un
peu trop familières du serveur qui, du reste – je crois lui avoir tapé dans
l'œil –, nous offre le café, servi dans une cafetière en grès, je note
l'attention au passage. Nous parlons beaucoup de Robert, c'est-à-dire que
Francine, qui est tout de même l'instigatrice et la capitaine du projet, en
parle beaucoup. (Et que pourrais-je en dire, moi qui ne l'ai vu que deux
fois ?) Vendredi matin, nous rencontrons Eugène Leroy à Fâches où sont conservés
les travaux de Robert. Deuxième étape du parcours après l'interview de Johannes.
Je vais me charger du son...
À la fin du repas, les trois divorcés évoquent tendrement compagne et compagnons
respectifs en louant la grâce du temps qui sait faire repousser les ailes
coupées...
Journée de travail tout ce qu'il y
a de plus ordinaire.
Peu de lecture. Ai achevé le texte de quinze
« familles »
pour R***. Sinon, vague à l'âme général...
En soirée, me suis fait une lecture
intégrale de la conférence. Ceci m'a
redonné un peu de confiance. Mais, à la réflexion, pas tant que ça...
(Du soleil, mais il fait de nouveau froid...)
À partir de demain soir, je suis en
congés
jusqu'au 13. Ça devrait me faire du bien...