Je l’ai presque achevé. J’en suis à l’amour consommé entre Raimundo et Maria. Tout cela est assez remarquable, encore que l’enthousiasme qui m’a tenu durant les cent premières pages se soit un peu atténué, je ne sais trop pourquoi (en vérité, je sais, mais cela nécessiterait quelques moments de réflexion afin de mettre un peu d’ordre dans mes idées, et, pour l’instant, je n’en ai pas envie – et je ne pense pas qu’elle viendra). Il n’empêche que le ton et le mouvement de Saramago par rapport à son texte, qui y entre, en sort, à la manière, puisque j’y étais il y a peu et en relisais ce que j’en disais dans mes notes d’octobre, de Lodge (sans pour cela qu’il y ait affinités entre les deux), me fait souvent penser à ma propre manière dans La Rue (sans pour cela qu’il y ait relation). Cela fait que tout à la fois j’adhère et tique…

 

3 novembre 2001

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