La concision à l’extrême ; au-delà, c’est la page blanche. C’est sans doute le plus économe – et le plus japonais – de tous ses livres (à ce propos, écrit-elle en japonais avant de se traduire, ou écrit-elle directement en français ? je doute parfois qu’elle écrive en français), et, pour cette raison ou non, le plus réussi et le plus « intéressant ». Et il y a cette fin sidérante, qui, en outre, ne lui ressemble pas (je pense à l’instant qu’il est possible que l’histoire se poursuive dans un autre texte ; mais ce serait étonnant, Fuki-no-tô est le dernier du cycle du chardon ; en tout état de cause, j’espère qu’elle ne commettra pas cette bêtise, et cette erreur). Ce n’est pas une fin ouverte, mais béante, et elle participe à la réussite et beauté de l’ensemble…

 

28 septembre 2023