Nouveau cahier, Oberthur (couverture noire pour changer ; pour le reste, les couleurs proposées sont toujours aussi hideuses). Je n’y pensais pas en prenant la route, ça m’est venu à l’esprit en arrivant à la boîte aux livres du bas de la rue (un Marius de chez Fasquelle, 1946 et Les taxis de la Marne de Dutourd, au Livre de Poche, 1969), Flint, L’Horizon pour Fuki-no-tô de Shimazaki (je n’y pensais plus non plus, cela faisait trois semaines que j’avais passé ma commande), Carrefour City (crème de marrons), FNAC pour le cahier, pharmacie St Michel (Cardensiel, chaussettes – une femme charmante d’une quarantaine d’années, blonde décolorée genre Marine, beau hâle estival bien maîtrisé ; je me suis amusé à la comparer avec sa collègue, grande frisée aux cheveux courts un peu ordinaire et terne, genre catho un peu coincée, et ai perçu chez la blonde, lorsqu’elle s’adressait à elle, la conscience de leur différence, si je me fais bien comprendre), enfin le Café de la Mairie, malgré le détour que cela m’imposait (j’avais mal dressé mon itinéraire, aurais dû commencer par la pharmacie, c’est-à-dire remonter jusqu’aux remparts et prendre à droite par Mariette pour rejoindre la porte des Dunes). La petite blonde était au rendez-vous, elle m’a fait un joli sourire, me reconnaissait, mais a néanmoins attendu que je lui passe ma commande. J’y suis resté un petit quart d’heure à feuilleter mes livres (je n’avais ni calepin ni tabac) avant de reprendre la route du retour… Hier soir, je me suis remis à La nouvelle vie, dixième épisode, puis en début d’après-midi avant de me mettre en route pour le centre… Il fait presque chaud, j’ai eu du mal à supporter ma veste en cuir…
26 septembre 2023