J’allume ma sixième cigarette, la dernière. Ce n’est pas un record, mais c’est tout de même pas mal. La quatrième, je l’avais fumée après avoir passé deux heures à jardiner : désherbage – trèfle à l’assaut de la pelouse, nouveauté, et une allée – et le démantèlement d’une palette pour récupérer les planches destinées à colmater la « cabane » de gauche, celle dont le toit a été refait. C’est une idée d’Éléonore pour faire de cet endroit une sorte de mini-serre pour l’hiver. Je lui ai dit « I’ll think about it » et comme j’avais l’intention de passer un peu de temps dans le jardin, de profiter de l’une des dernières belles journées plutôt que de passer ce temps dans mon bureau, je m’y suis mis. Deux heures plus tard, je me suis laissé tomber sur une chaise de la terrasse, ai allumé la quatrième avec les dernières pages de Shimazaki (fin étonnante, j’y reviendrai)…