Journée épouvantable, cervicales, fatigue, maux divers et saturation de tabac. Ce qui me tracasse et m’agace le plus, c’est évidemment les cervicales qui avaient déjà commencé hier à me casser la tête… Quoi d’autre ? Rien. Je m’étais promis de ne rien faire ; mais qu’est-ce qu’on peut faire quand on ne fait rien ? J’ai lu Sollers, suite d’Éloge, ai fait diverses bricoles dont la réparation de la porte qui sépare le bureau d’Éléonore du séjour, c’est-à-dire cette porte métallique qui frotte de plus en plus sur le carrelage et qu’il est strictement impossible d’ôter de ses gonds du fait de sa taille et de son poids. J’ai tout laissé tomber pour me réfugier avec Sollers dans le jardin. Je me demande si ce n’est pas à ce moment-là qu’ont apparu mes cervicales…

 

1er mai 2003