Je me suis acheté deux Sollers. Ce matin, j’avais repris L’Adolescent interrompu par Houellebecq et Sollers, mais sans grande conviction. À midi, je suis sorti pour poster une lettre. J’ai fait la route avec James. À un moment donné, je lui ai dit : « J’ai envie de m’acheter un livre. » « Eh bien, fais-le. Un poche, c’est pas cher. » « Oui, mais j’en ai tant et tant. » Je lui ai alors raconté l’anecdote du petit vieux chez Pêle-Mêle, en lequel, par anticipation, je m’étais reconnu. Nous nous sommes quittés devant le tabac-presse. J’ai retiré de l’argent, suis allé acheter un timbre, ai posté ma lettre, suis entré dans le supermarché pour me diriger droit vers le rayon livres où j’étais bien sûr de les retrouver : La divine comédie et Éloge de l’infini. Je les ai pris tous les deux… Mais par lequel commencer ?...

 

23 avril 2003